Autant de formes de bénévolat à la paroisse (Partie 2)

Un chrétien, où qu'il soit, est appelé à laisser autour de lui la bonne odeur du Christ. Et s’il en est en mesure, parmi les siens, dans sa paroisse. En voici quelques illustrations.

Un rôle de marguiller qui va plus loin…

Le soutien apporté à leurs paroisses par des laïcs passe aussi parfois par des tâches administratives. Marie-Thérèse par exemple, a six ans d’expérience comme marguillère à la Paroisse St-Thomas-d’Aquin à St-Lambert.

Elle propose une perspective élargie sur ce rôle : « Une paroisse n’est pas seulement une subdivision administrative. Qui dit paroisse dit Dieu et son projet d’Amour et de salut. » Regardant au-delà de la tâche, elle ajoute : « Ce travail est nécessaire mais il ne faut pas oublier que derrière les papiers et les décisions il y a des personnes bien concrètes. Se sont elles qui comptent.» Son expérience d’enseignante l’a familiarisée avec des personnes de langues et d’ethnies différentes, réalité qu’on retrouve aussi en paroisse. Ce bagage lui facilite l’entregent et ouvre la porte à une sollicitude envers les paroissiens. Pour elle, un marguillier n’est pas qu’un conseiller. Il travaille pour des personnes concrètes. C’est ce qu’elle essaie d’intégrer à son rôle et qui lui permet d’évangéliser à travers les liens personnels qui se tissent au fil du temps.

Le Christ sur Internet?

Un expert en sécurité des technologies de l’information (I.T.) confirme les propos de Marie-Thérèse : « Notre paroisse est une famille : on s’entraide », résume Elie.

Dans la paroisse catholique maronite St. Charbel de Mississauga (Ontario), où tout se passe en langue arabe, Elie et sa femme Rita s’occupent de préparation au mariage et leurs quatre enfants de 8 à 2 ans peuvent profiter du catéchisme dans leur langue.

D’origine libanaise, Elie a fait une grande découverte en rencontrant l’Opus Dei : « Ma vie a changé quand j’ai compris que je n’avais pas à être prêtre ou religieux pour devenir saint. J’ai saisi que je pouvais me sanctifier dans mon travail professionnel et ma vie familiale. »

Elie ne doute pas un instant de l’importance des nouvelles technologies dans la vie de l’Église. Il y a beaucoup à faire, croit-il, pour soutenir la nouvelle évangélisation tant réclamée par les papes depuis quelques décennies. Pour rejoindre les jeunes qui naviguent sans cesse sur les médias sociaux. Pour rejoindre notre culture de l’immédiat.

On entend comme un écho de saint Jean-Paul II

À l’écouter parler avec enthousiasme des possibilités d’Internet et des nouvelles technologies, on entend comme en écho les paroles de saint Jean-Paul II lors de la 36e Journée mondiale des communications sociales (2002) :

« Internet fait apparaître des milliards d'images sur des millions d'écrans d'ordinateurs partout dans le monde. De cette galaxie d'image et de son, le visage du Christ ressortira-t-il et la voix du Christ sera-t-elle entendue? Car ce n'est que lorsque son visage sera contemplé et sa voix entendue que le monde connaîtra la bonne nouvelle de notre rédemption. Tel est le but de l'évangélisation. (…) J'exhorte toute l'Église à franchir courageusement ce seuil, à prendre le large dans les profondeurs d'Internet, afin qu'à présent, comme par le passé, le grand engagement de l'Évangile et de la culture puisse montrer au monde « la gloire de Dieu qui est sur la face du Christ » (2 Co 4, 6). »